2010/09/30

Un nouveau bébé et l'augmentation des frais d'électricité

Et oui! L'arrivée d'un enfant vous obligera à consommer en moyenne 20% de plus de kWh selon une conseillère de Hydro-Québec.

Depuis mon arrêt de travail au mois d'avril, j'avais constaté que notre consommation d'électricité était plus élevée que l'année précédente. Normal, car je passais plus de temps à la maison au lieu d'être au bureau. Donc en utilisant plus d'éclairage, en faisant fonctionner des appareils domestiques et électroniques à la maison, tout cela implique nécessairement plus de consommation d'électricité. Dans mon cas, une augmentation qui représente 5%.

Cependant en recevant cette semaine la révision de mon plan de paiement mensuel, notre consommation annuelle avait pour l'ensemble de la dernière année connue une diminution globale de près de 25%. En effet, en fonction des travaux que nous avons réalisés l'automne dernier pour améliorer l'efficacité énergétique de nos 2 étages, et avouons-le, ayant subi un hiver peu rigoureux, Hydro-Québec souhaitait réviser mon paiement mensuel à la baisse.

Cependant constatant une augmentation de consommation durant les 4 derniers mois, j'ai logé un appel auprès d'Hydro-Québec pour m'assurer s'il était judicieux de diminuer les paiements et éviter d'avoir une grosse facture en septembre prochain. La conseillère et moi sommes arriver à la même conclusion qu'il était en effet préférable de ne pas réduire les paiement mensuels car avec l'arrivée d'un enfant, les comptes sont toujours plus élevés. En effet, les parents sont plus souvent à la maison, ils évitent de réduire la température la nuit dans les chambres des enfants et surtout ils font beaucoup plus de lavage.

Donc en plus de prévoir dans vos budgets, les coûts de la première année de bébé, n'oubliez pas de budgéter l'augmentation des frais d'électricité.

2010/09/28

Perdu sans la nature

Après la lecture du livre Perdu sans la nature de l'éditorialiste de La Presse François Cardinal, je me disais qu'il y a des livres que j'aurais aimé écrire (si j'en avais le temps et le talent!) tellement les propos sont proches de mes propres idées et constats. Celui-ci en fait partie.

François Cardinal élabore dans son livre une réflexion basée sur une recherche approfondie de différentes études sociologiques pour comprendre pourquoi les jeunes ne jouent plus dehors. Mais aussi la distance que nos plus jeunes générations ont prise avec la vraie nature. Il propose également des pistes de réflexions pour y remédier.

En effet, j'avais constaté en arrivant dans mon nouveau quartier que je voyais peu d'enfant jouer dehors. J'en avais conclu que mon petit bout de rue devait être occupé par une majorité d'adultes, n'ayant pas d'enfant ou bien que ceux-ci étaient rendus eux-mêmes des adultes. Cependant depuis le début de mon congé de maternité et le retour des classes en septembre, je peux maintenant constater les allées et venues de plusieurs enfants qui se rendent le matin à l'école. Néanmoins je les revois très peu la fin de semaine ou en début de soirée en train de s'amuser dehors.

Lors que nous avons acheté notre triplex, l'un des éléments qui nous avaient fait pencher vers ce choix avait été notre ruelle qui est complément gazonnée et qui ne sert de stationnement que pour une seule voiture. Nous rêvons que notre fille pourra profiter de cet espace pour s'amuser plus librement sans devoir traverser des rues aussi passantes que Hochelaga et Sherbrooke pour avoir accès à un parc. Cependant durant les 2 dernières années, nous avons vu peu d'enfant y jouer. Est-ce qu’elle y jouera seule ?

Plusieurs des idées que propose M. Cardinal dans son livre sont directement de la responsabilité d'un parent tel que de s'attaquer à la culture du porte-à-porte en automobile pour les déplacements des enfants et des parents, favoriser le transport actif tel la marche ou le vélo pour se rendre à l'école (mais j’inclurais aussi pour se rendre au travail), redécouvrir les vertus du bon voisinage et donner l'exemple en réalisant des activités familiales dans la nature. L'une des idées qui s’ajoute, mais qui à mon avis est le plus difficile dans nos grandes villes (et en fonction du niveau de parent protecteur que nous possédons chacun!) sera de "lâcher la main" de nos enfants pour qu’ils réalisent leurs propres expériences et éviter de les surprotéger.

L'une de ces dernières idées à la portée des parents est de militer, s'impliquer, demander et exiger des changements dans notre société. Je crois que par ce blog et mes autres activités, je n'aurais aucun problème à les exécuter. C'est d'ailleurs par cette dernière piste de réflexion que je peux comme parent, mettre en œuvre les autres pistes de réflexion qu'il propose tel que revoir l'aménagement des écoles et de leurs cours, demander que soit reconnecter les professeurs avec le milieu naturel, demander que les municipalités revoient les aménagements des villes en fonction des enfants et finalement revoir l'aménagement des parcs et des espaces verts pour favoriser les échanges entre les enfants.

Pour l'une des pistes de réflexions qui est à ma portée, soit de redécouvrir les vertus du bon voisinage, j'ai constaté qu'il y a quelques jeunes enfants qui sont nés parmi mes voisins durant les 2 derniers années et j'ai l'impression que comme parents, nous devrons favoriser l'utilisation de la ruelle comme espace de jeu pour ainsi recréer les activités libres sans planification et structure. D'ailleurs pour favoriser ces échanges de bon voisinage, j'envisage d'organiser l'année prochaine une activité dans le cadre de La fête des voisins qui aura lieu le 4 juin 2011 (toujours le premier samedi de juin). Et vous que pensez-vous faire ?