2008/04/24

Un guide qu'il faut se procurer

La semaine dernière, les médias annonçaient le lancement d'un nouveau guide publié par Protégez-Vous.

tour nous Je l'ai acheté, consulté et j'ai apprécié le style. Je vous le recommande si vous voulez faire un tour du sujet et mieux comprendre les raisons de chacune des décisions de consommation que nous devons prendre pour "Acheter vert".

La revue hors-série expose d'abord les enjeux et ensuite décline les stratégies d'achat vert sur les thèmes suivants:
  • L'alimentation
  • Les vêtements et soins personnels
  • L'habitation
  • Le transport
  • Les finances personnelles
  • Les voyages
Il est disponible dans les dépanneurs et librairies.

Bonne lecture!

2008/04/20

Revue de presse - 15 au 20 avril 2008

3.2. Les prises de décisions
Apprendre à consommer de façon écologique et équitable
Le projet de société québécoise d'Hugo Latulippe!
Un nouveau guide pour consommer vert
The Cost of Being Conscientious

3.3. La publicité
Pour un développement viable - Les solutions vertes sont-elles réellement « vertes » ?

4.1. Le logement
The Best Small Kitchen Designs for Cooking Large and Living Small
7-Step Alternative to Greener Buildings
LEED Gold Eco-friendly Live/Work Townhomes in Sebastopol, CA
Les matériaux écologiques en écoconstruction
Le toilette sèche à compost : Questions/Réponses & Mode d’emploi

4.2. L’électricité et le chauffage
Québec règlemente le chauffage au bois
Winning Heat

4.3. Câble/Canaux spécialisés/Téléphonie/Internet
Du papier contre des arbres ! - Verts doivent être les corridors
How to Green Your Lip Service

4.4. Taxes municipales et scolaires
Programme Écomunicipalité - Les villes sont les premières intervenantes en environnement
Green Cars Are Not Enough--We Need Green Cities
Densifier la ville... mais pas dans ma cour

4.5. Automobile (Achats)
Charlevoix, futur labo pour véhicules électriques?

4.9. Frais bancaires
Desjardins et l'environnement

5.1. Alimentation – Épicerie
Crise alimentaire - L'UNESCO prône un changement radical des pratiques agricoles
Étude : Le bio : l'évolution d'un créneau
L'ABC de la production du lait bio
Le bisphénol A est finalement dangereux, dit Santé Canada
It's a Wrap: Edible Thin Packaging Coming Soon
Some Organic Food Is Cheaper Than Regular

5.3. Transport – Auto (Entretien et essence)
Les biocarburants, facteur important de l'envol des prix alimentaires
Un organisme met en garde contre la dépendance aux biocarburants
Lave-auto au régime sec

Goodyear étudie le pneu à base d'amidon de maïs

5.4. Transport en commun
Prenez le métro…perdez trente livres

6.4. Vacances
Un gîte bio c’est quoi ?

6.5. Vêtements
Jeans bios et rigolos

6.7. Garderie/Enfants
Entrepreneure écolo à domicile
Semaine Internationale des Couches Lavables……

7.3. Gestion de l'eau
Lettres: L'eau, un droit vital
Clin d'oeil - Le goût de l'eau
«Go Blue» invite les Canadiens à réduire leur consommation d'eau

Zerofootprint and Unilever Launch Water Calculator
Bathroom Revamp: Savings by the Gallon
Drugging Our Drinking Water

7.4. Gestion des matières résiduelles
Récupérer plutôt qu'enfouir - La seconde vie des technologiquement dépassés
Montréal s’attaque aux matières organiques…si Québec embarque
5 Ways to Reuse Newspaper


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2008/04/16

Manger local

Je m'étais donné comme mission durant ce mois de trouver des sites Internet pour m'aider à trouver des produits locaux.

Mais d'abord, qu'est-ce nous pouvons considérer comme des produits locaux? On parle ici des distances que franchissent nos aliments, donc de kilomètres.

On peut dans un premier temps consommer des produits uniquement québécois en recherchant entre autre le logo Aliment du Québec. Cependant certains aliments ne sont pas produits au Québec et si la règle que nous nous donnons sont les km parcourus des aliments, le Québec est un grand territoire. Ainsi, si on sort des frontières géopolitiques, on peut ajouter l'Ontario et certains états des États-Unis tel le Vermont, Maine et New-York.

Voici un peu les limites que nous pouvons nous donner à partir de Montréal. J'ai fait un premier rond pour 250 km et un deuxième pour 500km.


On peut déjà voir que si on se limite théoriquement à ces distances, les poissons de la Gaspésie, les produits de Charlevoix et du Saguenay-Lac St-Jean ne sont même plus disponible.

J'avoue que je ne suis pas si rigoureuse dans le choix de mes aliments. Je compare ce qu'il y a en épicerie et j'essaie d'acheter le plus possible des produits d'ici, mais comme je continue de manger des oranges, je consomme des produits qui ont franchis énormément de km pour venir à moi. Cependant, quand je sais que le produit peut être produit ici, j'achète ce produit, quitte à payer plus cher et à l'acheter qu'en saison. Ce n'est pas toujours facile. En hiver, j'ai besoin de manger des légumes verts tels des brocolis. Je sais très bien qu'ils proviennent de l'étranger, mais en hiver, il est difficile de trouver ces produits frais.

Donc mon but est d'acheter le plus possible des aliments locaux, mais sans nécessairement éliminer les aliments provenant d'ailleurs dans le monde, mais en limitant leur apport le plus possible. Par exemple, l'achat de fraises hors saison est très rare, mais au mois de juin et juillet, je ferai d'abondantes provisions pour faire des confitures et congeler des fraises locales que j'utiliserai le reste de l'année.

Pour trouver des aliments locaux, je vous invite à consulter les sites suivants:

Si vous voulez vous informer plus longuement, vous pouvez consulter le document Pour manger local qui provient du site Aliments d'ici Pour manger local, sain et abordable.

Il y a également le site de Projet LESSAJ et le blogue Croquons Québec.

Alors consommons des produits locaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre qui proviennent du transport de ces aliments.

2008/04/10

L'efficacité énergétique et vous

Est-ce que vous connaissez l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec?

Il s'agit d'une agence mise en place par le gouvernement du Québec qui a pour mission, dans une perspective de développement durable, de promouvoir l'efficacité énergétique et le développement de nouvelles technologies énergétiques pour toutes les sources d'énergie, dans tous les secteurs d'activité, au bénéfice de l'ensemble des citoyens des régions du Québec.

Actuellement, cette agence est en processus de consultation pour établir le plan d'ensemble en efficacité énergétique pour respecter les cibles d'efficacité énergétique 2007-2010.

Vous pouvez connaître d'avance les actions qui seront proposées par le gouvernement dans le secteur résidentiel et le secteur transport des personnes et ensuite transmettre vos commentaires sur le secteur résidentiel ou sur le transport des personnes. Vous aurez jusqu'au 24 avril 2008 pour vous exprimer.

De mon côté, je vais me penser sur ces deux documents et vous revenir avec mes commentaires dans les prochains jours.
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2008/04/09

Compilation préliminaire des achats en alimentation

Depuis 2 semaines, je compile mes achats en alimentation. En fait, je faisais des choix à l'épicerie et au marché, mais je n'avais aucun d'indice de la quantité de produit biologique ou local que nous achetions. Ainsi, le résultat préliminaire est que de faire son épicerie dans un marché d'alimentation pour la premier semaine et au Marché Jean-Talon pour la seconde, nous sommes en mesures d'acheter près de 75% de notre nourriture qui provient du Québec ou du Canada. Par contre, pour les produits biologiques, le décompte n'est que de 15%. De plus, entre les deux semaines, il y peu de différence entre le marché d'alimentation et le marché public.
J'avoue que nous varions souvent nos lieux d'approvisionnement, butinant d'un marché à l'autre dans le quartier. Nous verrons pour les deux prochaines semaines, si nous pouvons augmenter le pourcentage de biologique en allant dans les autres commerces.


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2008/04/06

2008/04/05

Réduire nos transports en augmentant les services

Hier, dans la Presse, il y avait un cahier "Plus Environnement" avec différentes statistiques. Un cahier à conserver pour voir, si dans 5 ans, les résultats auront changés. Il y avait sur la dernière page de ce cahier un article de Jean Lemire qui nous propose Des trucs pour sauver la planète.

La première action qu'il propose est de réduire nos transports en favorisant les transports en commun, la marche, le vélo et le covoiturage. Personnellement, j'ai ma carte mensuelle de la STM que j'utilise tous les jours pour aller au travail. J'utilise même le transport en commun pour aller voir la plupart de mes clients. J'utilise parfois notre automobile pour aller visiter certains bâtiments qui sont mal desservis par le transport en commun. En hiver, quand les trottoirs sont dégagés et la température plus clémente, je marche parfois pour revenir à la maison. Je joins l'utile à l'agréable en combinant un déplacement avec une petite marche de mise en forme de 45 minutes. Dès que la température sera au-dessus de 10 degrés, je prendrai de nouveau mon vélo pour aller au travail, les journées de beau temps.

En fait, comme nous vivons en ville, je peux réduire au minimum l'usage de l'auto pour mes différents déplacements. Actuellement, nous regardons pour acheter une maison ou un triplex et nous essayons de prendre en considération la localisation de ce bâtiment pour nous permettre de conserver un usage réduit de l'automobile dans tous nos déplacements. En fait, nos valeurs ne sont pas d'avoir une voiture rutilante qui nous donne une image ou une position sociale. Pour nous, la voiture est comme un autre mode de transport pour aller du point A au point B. La voiture nous ait surtout utile la fin de semaine pour aller voir notre famille en région, pour aller faire des activités en campagne ou pour aller chercher des achats trop encombrants pour les transporter en vélo ou à pied.

Lorsque j'utilise le transport en commun, j'accepte actuellement de réduire mon confort, car avouons-le, il n'est pas toujours agréable de prendre le transport en commun à Montréal dans des autobus surchargés. Une chance que je n'ai que 20 minutes à faire ainsi entassé pour me rendre au travail. Je comprends ainsi mieux les raisons qui peuvent pousser certaines personnes de continuer de privilégier leur voiture.

En effet, même si dans un autre article de La Presse, Les Montréalais plus écolos quant à la mobilité, François Cardinal vente le fait que les Montréalais utilisent plus le transport en commun que la moyenne canadienne, nous ne sommes que 29 % de Montréalais qui utilisent les transports en commun, le vélo ou la marche pour se rendre au bureau chaque jour, ce qui ajouons-le mieux que la moyenne de 22 % pour le reste du Canada.

Donc 71 % utilise leurs voitures. C'est ce chiffre que je trouve indécent. Le sujet de l'environnement et des changements climatiques est à la mode et suscite dans les médias énormément de discussions. Mais nos paroles ne se résultent pas en des actes concrets. Nos concitoyens sont sans doute plus sensibilisés à la problématique, mais ils passent difficilement à l'action.

Mais pour passer à l'action concernant nos modes de transport, il doit y avoir des infrastructures qui permettent aux plus de personnes possibles de se déplacer en transport en commun. Vivant dans le Miles-End, je suis bien desservi, mais certains n'aiment pas être dans un autobus complètement bondé et utilisent tout de même la voiture pour de courts déplacements. Donc pour aller chercher d'autres adeptes du transport en commun, il faut vraiment que nos gouvernements investissent dans l'augmentation du service, ce qui veut dire plus d'autobus sur les trajets actuels et également une meilleure couverture du territoire. Est-ce qu'il est acceptable que la ligne 55 qui sillonne le boulevard St-Laurent ne passe qu'à tous les 20 minutes à partir de 20 h? Comment voulez-vous planifier vos sorties en utilisant le transport en commun quand cela signifie attendre souvent entre 10 à 20 minutes pour le prochain autobus?

La meilleure façon de convaincre ceux qui utilisent encore leur voiture est de leur proposer un système de transport en commun plus efficace et aussi plus attrayant. Attrayant par le confort et financièrement. Le portefeuille aide souvent à prendre des décisions pour changer nos habitudes. L'augmentation des coûts de stationnement au centre-ville et le péage sur les ponts sont une bonne initiative à condition d'offrir un service performant.

Nous pouvons agir individuellement pour réduire nos transports, mais pour réduire les transports de l'ensemble de notre société, nous devons devenir des citoyens politisés et influencer le plus possible nos amis, nos collègues et surtout nos dirigeants pour qu'ils investissent massivement dans le transport en commun.

Ainsi, si ces investissements se réalisent nous pourrons voir si dans 5 ans, le pourcentage de ceux qui utilisent encore leur voiture pour aller au travail aura changé dramatiquement. J'aimerais souhaiter qu'il y ait plus de personnes qui utiliseront le transport en commun que leur voiture. Je sais, je suis une rêveuse.

2008/04/02

Des quiz sur l'environnement

Sur le site de Cyberpresse, il y a actuellement 3 quiz sur l'environnement:
J'avoue que j'ai un peu honte de mes résultats, n'ayant pas atteint la moyenne dans les deux premiers ;)

Cependant, je connaissais les réponses pour le dernier, les habitudes de consommation étant plus proches de moi.

Pour les deux premiers, comme il s'agit majoritairement de questions qui sont posées sur des quantités ou des pourcentages à l'échelle nationale, vous pourrez voir les résultats de certaines décisions que nous prenons tous individuellement, mais qui ont alors un grand impact collectif.

Et vous, est-ce que vous avez fait mieux que moi?



Photo de Daniel Wiedemann surPhotos Libres de Droits, accès illimité

2008/04/01

Les vins rouges, blancs et "verts"

Une étude de réalisée par Tyler Colman et Pablo Päster pour l'American Association of Wine Economists s'intitule "Red, White and "Green : The Cost of Carbon in the Global Wine Trade".

L'étude compare les vins entre eux selon l'impact des gaz à effet de serre découlant du transport, de la fabrication des bouteilles, de la production du vin, de la culture des raisins, de la production des tonneaux et finalement de l'usage de la terre pour la culture des raisins.

Tel que l'on pouvait le penser, tous les km de transport ne sont pas semblables et le transport par conteneurs sur un bateau ne produit que 52,1 g Co2/km, tandis que le transport en train est de 200 g Co2/km et celui en camion de 252 g Co2/km. Les vins venant de France sont souvent acheminés en bateau, tandis que ceux de Californie, nous sont livrés plus généralement en camion.

Ainsi selon cette étude, un New-Yorkais peut être étonné qu'entre ces mains, il est davantage "vert" de boire du vin du Bordeaux qui produit 1.8 kilogramme de Co2 avec un long voyage en mer par opposition à un vin de Napa qui produit 2.6 kilogrammes de Co2 en raison d'un long voyage en camion.

En fait, il y aurait une "une ligne verte" aux États-Unis qui passe à travers Columbus, Ohio, et qui permet de comparer l'intensité des émissions de carbone entre un vin qui vient de France et un vin de Californie. En fait, cette ligne verte équilibre les émissions de gaz à effet de serre en prenant en compte que du vin qui vient de France aura une fois qu'il sera déchargé sur un port de la côte est un trajet en camion à accomplir pour se rendre jusqu'au point de vente.

Comme Montréal est très proche de New York et que les vins provenant de France achetés par la SAQ sont sans doute livrés au Port de Montréal, on peut extrapoler ces résultats pour le Québec.

L'étude a également comparé les vins provenant d'Australie et d'Argentine, ainsi que les dimensions des bouteilles provenant de France et d'Autralie.

Voici d'ailleurs un graphique qui illustre la quantité de Co2 émis par une bouteille de 750ml.

Donc, est-ce que les vins français seraient notre meilleur choix environnemental? En fait, il ne faudrait pas oublier qu'en Ontario, il y a plusieurs vignobles qui produisent de très bon vin. Cette étude ne les a pas pris en considération, mais à mon avis, il s'agit du meilleur choix environnemental à faire lorsque vient le temps de choisir un bon vin blanc fait de Vidal ou d'un cépage bien adapté à notre condition plus nordique. Pour les rouges, il faudra à mon avis continuer à choisir les vins européens.