2008/06/30

Le budget dans son ensemble - Sources de la recherche

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Mise à jour le 30 juin 2008

Revue de presse - mai-juin 2008

Bon, je l'avoue je suis très en retard sur ma collecte d'information.
Aujourd'hui le 30 juin 2008, j'ai fait une importante mise à jour et je vais tenter rapatrier les articles dans chacune des catégories dans les prochains jours.
En fait, en commençant à tenir cette page, je me rends compte du travail que cela représente de collecter les articles que je lis et reçois à toutes les semaines et qui pourrait éventuellement me servir dans mes recherches. Allons continuons la collecte!

3. Le budget dans son ensemble
3.1. Les dépenses des ménages
3.2. Les prises de décisions
3.3. La publicité
4.1. Le logement
4.2. L’électricité et le chauffage
4.4. Taxes municipales et scolaires
4.5. Automobile (Achats)
4.6. Emprunts/Financement
5.1. Alimentation – Épicerie
5.2. Alimentation – Restaurant
5.3. Transport – Auto (Entretien et essence)
5.4. Transport en commun
5.6. Maison (Entretien et ameublement)
5.7. Soins de santé (Médicaments et pharmacie)
5.8. Soins personnels (Coiffure et esthétique)
5.9. Alcool/Vin/Bières
6.1. Loisirs (Sports)
6.4. Vacances
6.5. Vêtements
6.7. Garderie/Enfants
6.8. Matériels informatiques
6.9. Cadeaux/Fêtes
7.1. Santé et de services sociaux
7.3. Gestion de l'eau
7.4. Gestion des matières résiduelles

Les bonnes confitures

Nous sommes au début de l'été et les fraises du Québec sont arrivées dans les marchés publics. C'est donc le moment de commencer à emmagasiner des réserves pour le reste de l'année.

Je me suis rendue compte que durant une année, je pouvais acheter de 1 à 2 fois par mois des pots de confitures pour les déjeuners. Donc pourquoi ne pas faire mes propres confitures aux fraises quand elles sont délicieuses, qu'elles proviennent du Québec et ainsi en profiter toute l'année!

Mon conjoint et moi avons fait en fin de semaine deux recettes de confitures, l'une aux fraises et rhubarbes et une autre complètement aux fraises. Et comme nous avons acheté deux paniers de fraises, ce qui était beaucoup trop pour les confitures, après les avoir toutes équeutées, nous en avons congelées une partie sur une plaque à biscuit, remplis deux gros sacs de fraises congelées qui nous attendront pour mes petits desserts de l'automne ou du temps des fêtes.

Le transport se résume à celui du producteur de Mercier jusqu'au marché Atwater, mon déplacement au Marché Atwater et de l'énergie pour cuire tout cela. Assez simple comme parcours réduit entre les champs et ma table. De plus, je sais exactement ce qu'il y a dans mes confitures. Nous avons passé une belle activité à la maison à préparer tout cela. Naturellement cela prends du temps (préparer, cuire, faire les conserves, etc...), mais les compotes sont tellement bonnes et juste un peu sucré comme nous les aimons.

Si vous voulez des idées pour vos conserves, vous pouvez allez sur le blogue Recettes de conserves-maison qui vous donnera de bonnes idées. Nous sommes prêts pour la fin de l'été pour faire nos conserves de tomates.

2008/06/25

Article de Fabien Deglise "Dix grandes vérités qui dérangent"

Cette article a été publié dans Le Devoir du 10 mai 2008 et provient de la plume de Fabien Deglise.
Je l'ai trouvé génial dans le propos et dans le ton. Je le recopie ici pour votre réflexion. En fait, le but est de se poser des questions et de ne pas accepter nécessairement ce que les publicitaires veulent nous faire croire.

Dix grandes vérités qui dérangent

La mémoire est une faculté qui oublie, c'est bien connu. Et le monde du commerce et de la consommation s'en accommode très bien depuis des décennies.

Normal. Devant des révélations inquiétantes, des faits étranges ou des inepties prouvant qu'on prend parfois le consommateur pour une valise, l'homo consumusa en effet la fâcheuse habitude d'afficher une indignation passagère... et d'oublier très vite pourquoi il était en colère.

C'est donc dans ce contexte d'amnésie collective que Le Devoir a décidé cette semaine de dresser le top-10 des grandes vérités de la consommation qui, malheureusement,sont tombées dans les oubliettes au cours des dernières années, histoire non seulement de faire honneur à notre devise nationale mais aussi de rappeleraux marchands de rêve qu'il peut être hasardeux de compter sur ces trous de mémoire pour continuer à leurrer la clientèle.

1- Dasani et Aquafina, c'est de l'eau du robinet en bouteille.

Les multinationales Coca-Cola et Pepsi qui sont derrière ces deux marques d'eau embouteillée n'aiment pas trop qu'on en parle. Pourtant, même si ces produitsse trouvent au rayon des eaux minérales, ils ne contiennent que de l'eau du robinet, filtrée et ozonée pour être débarrassée de toute forme de vie, certes,mais de l'eau du robinet tout de même. L'eau Dasani est puisée dans les aqueducs de Brampton, en Ontario, alors qu'Aquafina provient du réseau public dePhiladelphie, aux États-Unis. À 3 $ le litre dans une ville comme Montréal où l'eau du robinet, gratuite, n'est «pas pire pantoute», il est donc permisd'en rire un peu.

2- Le fromage P'tit Québec n'a de québécois que le nom.

Malgré son nom, le fromage P'tit Québec n'a pas grand-chose de québécois. Ce produit a été créé en 1960 par la multinationale américaine de la bouffe PhilipMorris - oui, celle qui faisait aussi des cigarettes - qui, à l'époque, avait décidé de mettre sur le marché des cheddars industriels à saveur régionale,pour des raisons de pur marketing. Où ce fromage est-il fabriqué? Le Devoir a posé la question à la compagnie Kraft ces dernières semaines. La réponsese fait toujours attendre. Ce silence laisse toutefois présager que le fromage «bien de chez nous», comme le croient plusieurs consommateurs, pourraitprovenir d'une usine de l'empire Kraft en Ontario ou aux États-Unis. Amusant.

3- «Sans gras» ne signifie pas forcément que c'est bon pour la santé.

Alors que les gens se préoccupent de leur consommation de gras, l'industrie de la malbouffe multiplie les offres de produits s'affichant sans matières grasses,comme les yogourts. Mais un yogourt à 0 % n'est pas forcément meilleur qu'un autre pour la santé puisqu'il contient bien souvent plus de sucre et mêmeplus de protéines en raison de l'ajout de gélatine de porc pour donner de la texture à une préparation qui, faute de gras, n'en a plus. Dans la même veine,des croustilles «sans gras trans» ne changent rien à la nature du produit: cela demeure un sac de croustilles dont la surconsommation n'est pas recommandable.

4- Plusieurs certifications ne signifient rien du tout.

La certification la plus insignifiante est sans doute celle qu'on a baptisée «Bien choisir, bien vivre». Qui se cache derrière cela? La multinationale PepsiCoqui, avec ce programme de certification articulé autour d'un logo vert, veut guider les consommateurs vers ses produits en les présentant comme étant sains.Les croustilles Lay's cuites au four (riches en sel) et les barres Chewy aux brisures de chocolat (riches en sel et en sucre) sont du nombre, ce qui donneune idée de la haute crédibilité de ce programme de certification contrôlé à 100 % par le géant de la bouffe transformée.

5- Il n'y a pas toujours de crème dans la crème glacée.

L'appellation de cet incontournable estival est trompeuse. De nos jours, la crème glacée ne contient pas toujours de crème. Il suffit de lire la liste desingrédients pour s'en convaincre. Plusieurs produits sur le marché sont composés en grande partie de substances laitières modifiées auxquelles l'industrieajoute des gommes de caroube ou de l'agar-agar, deux agents texturants qui permettent à la fausse crème glacée de se tenir. Et pourquoi? Parce que la crèmecoûte bien plus cher que des substances laitières - des composantes du lait - et que, pour accroître les profits, eh bien, il faut couper quelque part.

6- Le sel se cache dans le sucre.

Les Canadiens consomment trop de sel. Et on ne peut pas leur en vouloir. C'est que des milliers de produits industriels sucrés vendus aujourd'hui cachentdans leurs composantes de grandes quantités de... sel. En vrac, il est possible de montrer du doigt les barres de céréales, les céréales à petit-déjeuner,les gaufres et les crêpes congelées ou encore les biscuits couverts de chocolat qui, tous ou presque, exposent les consommateurs a des doses élevées desodium. La raison? Le sel permet de conserver les produits plus longtemps et donne aussi du goût à des choses qui n'en ont pas. Un avantage pour l'industrie,mais pas pour les consommateurs.

7- Made in Canada... Vraiment?

En quête de produits d'ici, le consommateur a envie de croire à cette appellation. Or ceux qui s'affichent comme produits canadiens ne le sont pas forcément.En effet, pour qu'un bien de consommation puisse adopter cette formule, on doit démontrer que 51 % du coût total de sa production est dans les mains d'intérêtséconomiques canadiens. Sans plus. Conséquence: des cornichons indiens peuvent devenir canadiens en étant mis en bocal à Saint-Tite tandis qu'un jouet dontla majorité des pièces proviennent de Chine peut porter l'unifolié en étant simplement assemblé à Laval ou, pire, juste mis dans un carton à Blainville.En plus, comme le gouvernement fédéral ne contrôle pas vraiment la légitimité de ce made in Canada...

8- Le lobby du lait ne veut pas forcément notre bien.

Les nombreuses campagnes qui incitent à consommer plus de lait ne sont pas des campagnes de santé publique. Derrière ces publicités accrocheuses, on retrouveen effet les Producteurs laitiers du Canada, dont la seule et unique fonction est de défendre les intérêts économiques des 14 600 éleveurs de vaches aupays en faisant augmenter la consommation de lait, que ce soit bon ou pas pour la santé. D'ailleurs, ces pubs sont financées par l'entremise d'une «taxe»perçue sur chaque litre de lait vendu. Et forcément, au final, c'est le consommateur qui paie pour voir des vedettes exposer leur complicité avec un parentou un ami devant un verre de lait.

9- Le poulet aux hormones, un mythe?

Le poulet vendu au Canada ne contient pas d'hormones. Le consommateur, sans doute influencé par la chanson La Montagne de Jean Ferrat, aime pourtant lecroire. Or, depuis 1962, l'usage du diéthylstilbestrol - l'hormone à l'origine de ce mythe - n'est plus autorisé dans les élevages au pays. Et il n'a pasété remplacé non plus. Sans hormones, donc, le poulet industriel est cependant toujours exposé à des antibiotiques. Mais ça, c'est une autre histoire.

10- La tomate génétiquement modifiée n'existe pas.

Elle est belle, parfaite et pleine de couleur. Mais elle n'est pas un organisme génétiquement modifié (OGM). Quoi qu'en pensent les consommateurs, il n'ya pas de tomates transgéniques sur le marché au Canada aujourd'hui. Comme ailleurs dans le monde. Les OGM commercialisés sont à ce jour le maïs pour animaux,le soya, le canola, la courge et la papaye. Rien de plus. Pourquoi cette croyance? Parce qu'au début des années 90, les Anglais ont effectivement mis surle marché une tomate génétiquement modifiée. Mais elle a très vite disparu... non pas parce qu'elle avait été modifiée mais parce qu'elle n'était pas bonneau goût. Pour le moment, aucune autre tentative de commercialisation d'une tomate GM n'a été tentée dans le monde.

2008/06/24

Comment l'eau est réparti sur la terre

Parfois une image vos milles mots!
Voici un graphique provenant du site du programme de l'environnement des Nations Unies qui illustrent la répartition de l'eau sur la planète.

Ainsi, on se rend compte qu'au Québec, nous avons une richesse. L'eau de la planète est à 97.5% dans les océans et l'eau douce ne représente que 2,5%!!!

Cette eau douce est à 68,7% capturée dans les glaciers, à 30,1% dans les eaux souterraines, 0,8% dans le permafrost et finalement seulement 0,4% dans l'eau de surface et dans l'atmosphère (l'eau des nuages).

Finalement de cette eau potable qui est facilement accessibles facilement pour les humains, l'eau dans les lacs représentent 67,4%.

Alors faites le calcul: 67,4% de 0,4% de 2,5%, cela fait 0,00674% de l'eau de toute la planète!!!

En regard ces chiffres, vous ne pensez pas que nous devrions préserver cette ressource! Pour mieux connaître cette ressource précieuse, vous pouvez aller consulter les dossiers thématiques de la Coalition Eau Secours !





2008/06/23

À vous d'agir en communiquant avec votre épicier

Cette semaine Greenpeace a lancé sa campagne Les supermarchés doivent faire leur part pour protéger les stocks de poissons.

Vous pouvez aller sur le site et passez à l'action en écrivant à votre supermarché.

Modifiez le texte original de Greenpeace en y insérant vos propres préoccupations, ainsi il ne s'agira pas seulement de faire un copier-coller, mais de faire comprendre que les choix responsables des entreprises où vous achetez vos produits est important pour vous.

2008/06/22

Greendex ou comment se rendre compte qu'au Canada l'environnement n'est pas encore une priorité

Le National Geographic a créé un site qui calcul un index vert. Greendex permet de calculer l'impact de nos choix et de voir ceux de nos compatriotes et des citoyens du monde qui décident de participer à ce sondage. Donc en remplissant le questionnaire, j'ai reçu un résultat de 59.
Cela représente donc un index qui est plus élevé que le Canada qui a eu un résultat de 48,5.

En fait, comparativement à la moyenne canadienne, j'utilise très peu la voiture pour mes déplacements. Cela doit sans doute avoir beaucoup d'impact dans l'index.

Il y a également sur le site un test de connaissance. On peut voir en fonction de notre réponse si les autres citoyens sur la planète ont obtenu la bonne réponse. On peut ainsi voir que les connaissances des habitants de la planète concernant les choix environnementaux ne sont pas très élevées.

Et vous, quel est votre indice Greendex?

2008/06/14

L'impact de la bouffe sur l'environnement

Quand on parle de mettre au vert son budget en alimentation, on parle très souvent de commencer à changer son régime alimentaire.

Ici, on entre dans un terrain glissant. Personnellement, j'aime essayer de nouvelles choses, mais dans mon entourage, je connais plusieurs personnes qui n'aiment pas certains aliments, qui ne souhaitent pas essayer de nouvelles recettes et que changer leurs régimes alimentaires devient toute une aventure.

Essayez de convaincre vos parents de réduire la quantité de viande dans leur alimentation, essayez de les convaincre d'arrêter d'acheter des produits manufacturiers et essayez les plats contenant du tofu, des lentilles, des légumes en très grande quantité n'est pas évident. La remarque que je reçois c'est qu'ils consomment ces produits depuis tellement d'années que si cela causait tellement de problème comment se fait-il qu'il soit rendu à leur âge avancé! En fait, on ne parle pas ici de la qualité nutritive des aliments entre de la viande biologique ou de la viande industrielle. Les deux produits sont sains et offrent ce que notre corps à besoin. La différence est l'impact de la viande industrielle sur l'environnement. Voilà pourquoi certains vont jusqu'à prendre la décision de devenir complètement végétarien. Greenpeace a fait une compagne au printemps pour présenter un rapport sur Comment l’agriculture peut contribuer à la lutte aux changements climatiques.

J'avoue personnellement que je n'ai pas fait ce choix de complètement éliminer la viande de mon alimentation. Nous avons introduit plusieurs repas végétariens, mais nous continuons de manger de la viande. Nous achetons plus du 3/4 de celle-ci dans une boucherie bio, Les Fermes Saint-Vincent. Car l'impact environnemental d'un aliment provient autant de la production et que de son transport jusqu'à mon assiette. Certains aliments provenant du Québec ont moins d'impact environnementale que les produits biologiques transporté jusqu'ici en avion.
Plusieurs articles sur le web commentent les émissions de GES des différents aliments. Sur le site Treehugger, il y a l'article Study Finds Meat and Dairy Create More Emissions Than Miles. Cette article commente une étude (Do food miles matter?) réalisée par Environmental Science & Technology sur l'impact du transport dans nos choix alimentaires.

En fait, je ne crois pas qu'il faille manger complètement végétarien, complètement biologique, complètement local. Il faut faire la part des choses pour améliorer l'impact de notre alimentation tout en respectant le budget que nous avons décider d'imputer pour nous alimenter.

Mais il faut au moins essayez de faire des petits changements, un à la fois. Le statu quo n'est pas à mon avis un geste responsable envers les générations futures.

2008/06/12

Cliclivres.com

J'aime bien les nouvelles idées et ceux qui décident d'aller de l'avant pour changer le monde.

J'ai reçu un courriel d'Antoine Azar qui est le fondateur de Cliclivres.com . Le site Web permet aux parents et élèves du Québec de se retrouver pour vendre et acheter leurs livres scolaires usagés.

Comme je n'ai pas encore d'enfant, je n'avais pas fait ce type de recherche sur des livres qui peuvent être réutilisés. Selon les propos de M. Azar "Les parents économisent des centaines de dollars chaque année (typiquement 250$ par enfant). Le site permet également de créer des communautés autour de chaque école, de poser un excellent geste pour l'environnement (nous estimons que nos membres ont sauvé 300 arbres l'année dernière!), et d'éviter les lourdes commissions imposées par les compagnies de revente de livres."

En effet, je pense qu'il faut promouvoir cette initiative et informer le plus de parents possible de son existence. Il faudra rendre cette pratique "normale" également. Je me rappelle lorsque j'étais au primaire et que je souhaitais avoir des livres neufs pour faire mon année car j'avais remarqué les commentaires de mes petites amies qui c'étaient rendues compte que mes parents avaient achetés des livres usagés. Ce n'était pas alors la norme et je m'étais alors senti exclue.

Notre société a bien changée. Il faut maintenant promouvoir le réemploi et cela dès le plus jeune âge. Allez sur Cliclivres.com .