2008/03/31

L'alimentation - Épicerie - Les missions du mois d'avril

Pour améliorer mes choix écologiques dans l'alimentation, je me donne certaines missions à remplir durant le prochain mois, soit:
  • Analyser mes achats alimentaires. Cette analyse devrait me permettre d'avoir une bonne idée de mon budget alimentaire. J'avoue que je me pose différentes questions lorsque je planifie mes repas et je sélectionne les produits. Mais je n'ai pas une idée précise du montant mensuel que je consacre à l'alimentation en % de mon budget. Combien d'aliments biologiques, locaux, de fruits, de légumes, de céréales, de produits laitiers ou de viandes, je consomme. Donc, à la fin du mois, j'aurai une meilleure idée.

  • Analyser parmi les commerces locaux si les produits biologiques coûtent plus ou moins chers si je les achète dans les rayons biologiques des épiceries, dans les boutiques spécialisées ou dans les fruiteries. En fait, nous nous sommes rendus compte que pour certains produits, par exemple les fèves de soya, il y avait une différence de prix de 30% supérieure entre le coût à l'épicerie et dans le magasin d'aliments biologiques, tandis que pour des céréales cela était inversé.

  • Analyser si dans les circulaires, les produits offerts en spéciaux sont des produits "verts". Je vais comparer les prix en circulaire de Métro, IGA, Provigo, Maxi et Loblaws durant les 3 prochaines semaines. En passant, les 3 dernières chaines appartiennent à la même entreprise. Est-ce qu'il y a une différence notable concernant ces chaînes? Mon but est de voir si dans les circulaires, il est possible de faire une épicerie et de profiter des rabais en achetant des produits biologiques, locaux et le moins transformés possible.

  • Trouver des sites qui fournissent des produits qui sont disponibles en saison au Québec. En fait, il s'agit de connaitre des produits qui sont faits au Québec. Souvent, sur certains produits, il est marqué "Produit du Canada". Mais, entre un produit qui vient de Colombie-Britannique versus un produit qui vient de la Nouvelle Angleterre, lequel a fait le plus de km pour arriver chez moi?

  • Trouver des sites qui analysent entre eux les impacts environnementaux de différents aliments. En fait, cette recherche me permettra de mieux choisir certains aliments par rapport à d'autres. Cependant, bien que des études comme Cool Farming : Climate Impacts of Agriculture and Mitigation Potential de Greenpeace expliquent les impacts de la viande dans l'émission des gaz à effet de serre, l'étude n'est pas facilement utilisable dans la vie de tous les jours. Voilà pourquoi, je veux trouver des sites bien développés pour comparer les produits. Également, j'aimerais trouver des recherches ou des articles qui m'expliqueraient la différence lorsque je choisi de la viande biologique versus la production conventionnelle, est-ce que je réduis de façon significative mon impact sur l'environnement?

  • Trouver des sites qui comparent les produits préparés "verts". En fait, nous n'avons pas toujours le temps de préparer les repas, et même si je planifie le plus possible notre menu, si je passe à travers mes réserves dans le congélateur et que je me tourne vers les produits préparés, est-ce qu'il y a des meilleurs choix?

J'espère qu'après ces recherches, j'arriverai à certaines conclusions.


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2008/03/29

Le mois d'avril sera le mois de l'alimentation en épicerie

En fonction du mini-sondage sur vos intérêts qui a eu lieu durant le mois de mars, le résultat est très partagé entre l'Alimentation -Épicerie (9 votes) et le logement (8 votes) sur un total de 20 votes.

Donc le mois d'avril sera le mois de l'alimentation et le mois de mai, celui du logement.

Avant de commencer ce mois et consacrer mes recherches sur le sujet de l'alimentation, je vous propose de vous questionner avec moi.

Est-ce que je planifie mon menu...
  • tout simplement ou si j'achète selon ce qui me tente de manger?
  • en fonction des aliments qu'il me reste dans mon frigo et mon garde-manger dans le but de réduire mes achats et éviter de générer des déchets si les produits deviennent périmés?
  • pour équilibrer les repas végétariens et ceux contenant de la viande?
  • en fonction des produits de saison qui sont produits au Québec?
  • en fonction des recettes annuelles pour la conservation des aliments de saison?
  • en fonction du contenu du panier ASC?
  • en fonction de mes besoins énergétiques selon mes activités sportives?
  • en fonction de mes disponibilités pour préparer les repas?
  • en fonction du nombre de repas que je prévois manger à la maison et au bureau?
  • en fonction de mon plaisir gustatif?
Est-ce que je sélectionne mes aliments...
  • en fonction qu'ils soient produits localement au Québec? au Canada?
  • en fonction qu'ils soient certifiés biologiques?
  • en fonction qu'ils soient certifiés équitables?
  • en fonction qu'ils soient le moins emballés?
  • en fonction que leurs emballages puissent être recyclés?
Est-ce que je prépare mes repas...
  • en récupérant les matières organiques pour le compostage?
  • en utilisant les appareils les moins énergivores?
  • en fonction de générer des repas pour le lendemain ou pour un autre jour?
Si je ne consomme pas immédiatement le repas, est-ce que j'entrepose mes repas...
  • dans des contenants réutilisables?
  • dans des contenants que je pourrais recycler à la fin de leur vie utile?
Ainsi, on peut se rendre compte que pour «écologiser» son alimentation, il faut éventuellement intégrer différents éléments dans nos prises de décision. On peut faire cela un à un. Ainsi, petit à petit, il sera possible d'intégrer ces questions dans nos choix de consommation. Également, il faut se dire qu'il n'est pas toujours possible de trouver des produits qui répondent à l'ensemble de ces questions. En fait, la première étape à mon avis est de planifier son menu.

Et vous, que faites-vous? Est-ce que vous avez déjà intégré ces pratiques lorsque vous faites des choix de consommation. Vous pouvez me donner un indice de votre propre démarche en allant remplir le nouveau sondage.

Durant ce mois, j'essaierais de revenir sur chacune de ces questions pour vous donnez les outils et les informations que j'ai obtenus à travers les années pour qu'ainsi elles deviennent des pratiques dans ma vie de tous les jours. Du questionnement, il faut passer à l'action.

Allons, commençons la recherche!

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2008/03/27

Quel plastique?

Quand vous achetez différents produits à l'épicerie, vous les achetez souvent dans des contenants de plastique. En fait, il est presque impossible d'acheter des produits qui ne contiennent pas un emballage à part certains fruits et légumes. Essayez d'acheter du jus, de la farine, du riz sans un contenant. Ainsi le contenant sera en verre, en papier, en aluminium, en multi-couches et très souvent en plastique.

Il y a un article dans la revue Green Guide sur les plastiques (Plastic Containers) qui nous explique chacun de ces petits triangles que l'on peut trouver imprimés dans le fond de ces contenants. Cet article classe les plastiques dans différentes catégories d'achat. Ainsi, nous devons éviter les plastiques no.3 et no.6, tandis que les plastiques no.1, no.2, no.4 et no.5 sont plus sécuritaires pour la santé et ils sont au moins recyclables. Même parmi ces derniers, il est préférable d'acheter des contenants de plastique no.2, no.4 et no.5 car ils sont également sécuritaires lorsque l'on les réutilisent (pour mettre d'autres produits dans le frigo ou le congélateur) comparativement au no.1 qui fait pour une utilisation unique. Par contre, il n'y a que le plastique no.5 qui peut aller au micro-onde. Il y a également les plastiques no.7 qui sont des plastiques qui ne peuvent être classés dans les six autres catégories car ils peuvent contenir en couches successives de différents types de plastique. Le plastique fait à partir de végétaux porte également le symbole no.7 avec les petites lettres PLA sous le triangle. Ce plastique qui ne provient pas du pétrole n'est cependant pas recyclable, mais il peut être compostable.

En fait, la première étape si votre choix de produit se base sur la qualité du produit, de sa provenance et de son coût serait maintenant de s'assurer qu'après avoir utiliser le produit, il est possible de réutiliser cette matière et d'éviter de la transformer en déchet. Il faut donc s'assurer qu'il y a le symbole de recyclage de Möbius sur le contenant. S'il n'y a pas de symbole, même si vous mettez vos contenants au recyclage, ils ne le seront pas car ils ne pourront être classés dans une catégorie de plastique lors du tri au centre de recyclage.
Alors, lorsque vous achetez votre yogourt préféré, s'il n'y a pas de triangle sous le contenant, ce qui arrive la plus part du temps quand le contenant est en plastique no.6, pourquoi ne pas encourager un producteur qui a choisi un plastique plus écologique. Certains diront que le plastique provient du pétrole et que ce contenant n'est pas très écologique, mais ils coûtent très peu à produire et à recycler comparativement à l'aluminium et au verre. Donc si au moins, nous pouvons faire recycler le plastique et ensuite fabriquer de nouveau contenant à partir de plastique recyclé cela ne serait-il pas une bonne solution?

2008/03/25

Fabriquer du tofu à la maison

Dimanche le 16 mars dernier, nous avons acheté un kit de départ de Passion Santé pour faire du tofu à la maison .

Notre but est de faire du tofu dont nous pourrons contrôler les ingrédients et surtout la fermeté. Le tofu de Liberté était notre préféré et parfois nous achetions du Unisoya, mais la seule texture que nous trouvions dans les marchés d'alimentation était du type ferme. Le coût d'un paquet de tofu varie de 1,79$ à 2,49$ selon qu'il soit bio ou conventionnel. Nous aimons bien la texture des tofus soyeux et semi-fermes, mais les produits que nous trouvons de ce type dans la plus part des commerces viennent des États-Unis ou de Colombie Britannique. Ça l'implique donc beaucoup de kilomètres et donc de consommation de pétrole pour se rendre ici.

Pour notre premier test, nous avons acheté des fèves de soya biologique de la Meunerie La Milanaise (500g) à 2,29$ et du chlorure de magnésium (250 g) à 17,89$. Outch! Déjà pour faire une seule brique de tofu, nous avons consommé le 2/3 du sac des fèves (1,52$) et pour le chlorure, environ 1/17 du paquet (1,05$) y est passé. Donc notre tofu nous a coûté envion 2,57$ en produits. Mais naturellement, il faut ajouter à cela le temps pour brouiller les fèves dans l'eau avec un mélangeur (20 minutes) et le temps de presser ce mélange pour en extraire le lait et de le faire bouillir (30 minutes). En fait, du moment où nous avons commencé à faire tremper les fèves jusqu'à celui où nous avons placé notre brique de tofu au frigo, il s'est écoulé 1h30 et nous étions deux !

Naturellement, nous avons pu faire autre chose entretemps, bien que pour la première fois, nous avons regardé attentivement le lait boullir et coaguler. Mais si nous additionnons l'énergie électrique et notre temps, le premier constat est que si nous continuons à faire le tofu à la maison, c'est en raison de son goût et de sa texture et non en fonction de son prix. En effet, même si nous arrivons à réduire nos coûts de fèves biologiques en achetant en plus grande quantité et si nous testons les autres coagulants qui seraient moins dispendieux que le chlorure de magnésium, lorsqu'on additionne les coûts en électricité aux coûts des matières premières, nous obtenons du tofu plus cher que les marques bio sur le marché. Le prix pour une brique de tofu bio varie entre 2,19$ à 2,49$ dans notre quartier.

Ce que nous ne sommes pas en mesure de calculer, ce sont les frais environnementaux du transport et du processus de transformation du tofu de production industrielle. Mais si nous trouvons du tofu bio fait au Québec avec des fèves de soya du Québec, sans doute que les coûts environnementaux seraient alors moindres que le faire à la maison. À noter que pour faire du tofu, il faut utiliser beaucoup d'eau que nous nous ne pouvons traiter dans notre cuisine, mais qu'en usine cela est possible. Cependant nous évitons l'emballage et les pertes car le tofu que nous fabriquons sera consommé le repas suivant.

Ainsi, après cette première réflexion, nous allons continuer à nous informer sur le sujet et nous allons essayer d'autres coagulants pour voir si cela change énormément la texture et le goût, tout en réduisant les coûts. Selon ce site, il est également possible de remplacer le chlorure de magnésium par du nigari, du chlorure de calcium, du sulfate de calcium (environ 8 c. à c.), du sulfate de magnésium (sel d'epsom), du vinaigre (de cidre par ex., environ 12 c. à c.) ou du jus de citron (jaune ou vert, environ 12 c. à c.). Nous allons essayer le vinaigre de cidre et le jus de citron qui nous semblent plus naturels car le chlorure de magnésium a dû être extrait (il n'existe pas ainsi à l'état naturel) et de plus, il vient du Japon.

Donc, nous vous reviendrons dans un mois ou deux pour témoigner si l'expérience s'est poursuivie et quels en sont les résultats.

2008/03/24

L'avenir du Parc du Mont-Royal

Il y a actuellement une consultation sur le Parc du Montréal qui est réalisée par l'Office de consultation publique de Montréal. Vous pouvez aller donner votre opinion en remplissant un sondage sur la protection du parc, sur les façons d'y accéder, etc.

Comme j'utilise cet équipement urbain qui est à la fois pour moi un espace naturel et récréatif pour mes marches de santé, mais aussi pour mes loisirs avec le club de ski de fond Skimco, je pense qu'il est important de s'exprimer pour s'assurer que le parc soit protégé et qu'il continuera d'offrir un environnement naturel pour les générations futures.

2008/03/23

Égo-consumérisme

Parfois quand j'écoute les réponses de mes concitoyens qui sont accostés par un journaliste à la sortie d'une boutique et qui leur pose des questions sur le type de choix environnementaux qu'ils font lorsqu'ils consomment des biens (et ici je pense par exemple à des reportages qui ont eu lieu vendredi le 21 mars 2008 pour la journée sans sac de plastique), le mot qui me vient souvent en tête est "égo-consumériste". Leurs réponses sont pour moi celles de personnes égoïstes de la sur-consommation de produit.

Certains autres, appelons-les éco-consommateurs, comprennent la question du journaliste (et surtout le but de sa démarche) et se rendent compte, tout comme moi qu'ils ne sont pas "parfaits". Qu'ils doivent alors envisager d'autres façons de consommer et que pour cet achat une autre décision plus écologique aurait été envisageable, mais que pour cette fois ils n'ont pas eu le réflexe d'y penser. Combien de fois, il y a quelques années, je me rendais compte que je n'avais pas sur moi un sac réutilisable? De plus en plus, j'ai pris ce réflexe de traîner sur moi un petit sac en toile que je peux facilement loger dans mon sac à dos.

Mais pour certains autres consommateurs, ceux que j'appelle les "égo-consuméristes", ils se demandent de quel droit ce journaliste vient lui poser cette question. De quel droit une personne vient s'opposer à son libre choix d'acheter ce qu'il veut, quand il le veut. Cette personne se sent attaquée dans son droit. Mais est-ce vraiment un droit ou une responsabilité? Pourquoi est-on rendu à agir égoïstement lorsque nous consommons sans penser à l'impact de cette consommation? Moi, ce qui me surprend surtout, c'est cette logique qui implique que parce que j'ai de l'argent, je peux faire ce que je veux sans penser aux conséquences de mes actes. J'ai de l'argent et une grosse cylindrée et je peux dépasser les limites de vitesse. J'ai de l'argent, et je peux me construire une grosse maison et dépenser les kilowatts/heures sans compter. J'ai de l'argent et je peux me payer des biens de luxe sans me demander où ils sont produits. J'ai de l'argent et je le dépense égoistement pour mon propre bien. J'ai gagné cet argent et vous n'avez rien à dire sur la façon dont je l'ai gagné et de la façon dont je vais le dépenser. Je l'ai gagné en faisant travailler 20 travailleurs au salaire minimum et pendant ce temps je peux me permettre cet objet de luxe importé du tiers monde et peut être fabriqué par des enfants. En fait, je ne m'en soucie aucunement et je dépense mon argent comme je le veux.

Je sais que je juge énormément ce type de personnes et que de la même manière, certains de mes proches diront la même chose de moi. Je ne suis pas une "éco-consommatrice" parfaite et j'ai décidé d'écrire ce blogue justement pour trouver de meilleurs choix, mais aussi pour me permettre d'analyser ceux que je suis prête à faire. Je suis chanceuse dans ma vie, j'ai pu étudier grâce à des parents qui voulaient pour moi un avenir meilleur. Je travaille comme professionnelle et j'ai un conjoint, tout cela nous permettant d'avoir un revenu qui se situe dans le 4e quintile par rapport à la moyenne. Sauf que nous nous sommes dit que nous pouvions dépenser cet argent en posant des gestes différents et en encourageant les produits faits ici, ceux qui sont plus respectueux de l'environnement, ceux venant d'ailleurs et dont les travailleurs étrangers sont traités équitablement. Mais avouons-le : ces produits sont habituellement plus chers. Naturellement en augmentant certaines de mes dépenses, je dois faire des choix et éliminer certains autres. En fait, j'ai sans doute un avantage car j'ai arrêté d'acheter impulsivement. J'ai arrêté d'acheter sans réfléchir parce que justement je comprend maintenant que cet acte d'achat n'est pas isolé et qu'il s'intègre dans un cycle plus complet. Je vous conseille comme réflexion de visionner l'animation sur le site Story of stuff.

Certains me diront que justement j'ai les moyens de faire ces choix, mais quand je vois ceux qui ont des moyens équivalents aux miens ou sinon supérieurs et qui utilisent leur argent que pour mousser leur "égo", je les plains car ils ne trouveront jamais le bonheur à travers cette surenchère de consommation. L'expression "le bonheur, c'est donner" est tellement vraie. Mes chers "égo-consumérisme", pour notre planète, pour nos générations futures, pour les enfants du monde entier, j'espère qu'un jour vous arrêterez de consommer en ne pensant pas à l'acte que vous commettez. Comme le papillon de Malaisie qui peut créer un ouragan en Californie, vous comprendrez que vos actes simples d'acheter peuvent soit créer un avenir durable à cette planète, soit la détruire.

En fait, notre société n'aura sans doute pas le choix de mettre éventuellement un frein à votre consommation égoïste en imposant des quotas de consommation. Des choix politiques devront éventuellement se faire, mais pour cela vous devrez en être conscient. Alors continuons à faire des actions de sensibilisation et d'éducation. Si vous avez lu ce texte, dites-moi ce que vous en pensez en commantant ce blogue.

2008/03/20

Un concours pour mes ami(e)s designers

Cette semaine, cet article sur Novae a attiré mon attention. Recyc-Québec invite les designers à repenser la cuisine. Il s'agit d'un concours pour créer un module de recyclage à implanter dans la cuisine.

En effet, je rêve du jour où ma cuisine sera planifiée de façon à entreposer d'un côté les nombreux journaux de la semaine et les boites de carton défaites, un autre espace pour les différents contenants qui sont de formes différentes comme les bouteilles en plastique, les boîtes de conserves, les bouteilles de verre et finalement toutes ces pellicules ou sacs d'emballage. Bien que je tente d'éviter le plus possible les sacs en plastique, il en reste toujours dans l'ensemble de mes achats comme les sacs de lait, les sacs de bagels et les sacs de produits en vrac.

En fait, peu importe les produits, à moins qu'il ne s'agisse de fruits ou de légumes que j'essaie d'acheter sans emballage, les autres produits sont inévitablement dans des emballages et j'essaie de choisir ceux qui possèdent le meilleur ratio produit-emballage ainsi que ceux qui peuvent être recyclés.

Mais il faut avoir de la place pour en disposer convenablement à la maison entre deux collectes de recyclage. En fait, nous avons deux bacs de recyclage à la maison que nous devons presque sortir à toutes les semaines, tandis que la poubelle est mise au chemin qu'à toutes les deux semaines bien qu'il y ait deux collectes hebdomadaires. La clé du succès dans la création de ces compartiments intégrés dans un plus gros module est de permettre de transvider facilement leur contenu dans des bacs que nous mettons à la rue. Quand vous voyez comment les bacs sont traités lors de la collecte et le fait qu'ils restent à l'extérieur aux intempéries pendant une journée, cela impliquerait que je devrais les laver pour les remettre dans le module de la cuisine ce qui ne me tenterait guère.

Finalement, pour moi un espace bien conçu pour le recyclage devrait comprendre de l'espace pour le vermicomposteur et son verminourricier. En effet, depuis un an, nous avons cet équipement à la maison que nous avons acheté de la Ferme Pousse-menu.

Il serait intéressant également de trouver dans ce module des espaces désignés pour les éléments qui ne sont pas récoltés par la collecte, soit un contenant pour les produits dangereux que nous devons éventuellement acheminer à l'Éco-centre et finalement un autre contenant pour les items que nous pouvons donner à des organismes qui leur donnent une seconde vie tels les vêtements.

En bout ligne, il ne faudrait pas oublier de créer un petit espace pour les déchets que nous ne pouvons mettre dans les autres catégories.

Pouvez-vous me concevoir ce module?

2008/03/19

Le logement ou l'alimentation?

Il ne reste plus que 8 jours pour le sondage sur le sujet que vous voulez que je privilégie durant le prochain mois et aujourd'hui le logement vient de prendre un courte avance sur l'alimentation. Les deux sujets m'intéressent.
Le premier, j'y touche presque à tous les jours dans mon emploi et le second est une passion. Les deux sujets sont passionnants. Alors qui sera le grand gagnant pour une première recherche plus complète?
Entre temps, j'augmente tranquillement les sources de la recherche de ces deux sujets. Si vous avez des sites à me proposer pour augmenter le contenu de mes postes budgétaires, n'hésitez pas à m'écrire à mettreauvertsonbudget@gmail.com.

2008/03/18

Marketing de produit vert?

Petite réflexion du matin sur les annonces publicitaires que nous voyons à la télévision pour nous vanter les bienfaits de certains produits et principalement des voitures. Je ne connais pas la réponse, mais certains soirs j'ai vraiment l'impression que les voitures occupent 50% du temps des annonceurs.
Avez-vous souvent l'impression de n'être aucunement le public cible pour l'achat de cette voiture qui changera votre vie et vous amènera dans une nouvelle classe sociale? Il y a plusieurs autres produits qui entreraient dans cette catégorie.

Je vous invite à prendre connaissance du site des Normes canadiennes de la publicité. Ce bureau est en train de réviser les règles d'éthique sur la façon de commercialiser les différents produits et le Bureau de la concurrence veut enrayer la mascarade écologique.

Sur le site des Normes canadiennes de la publicité, vous pouvez toujours porter plainte si vous jugez que la publicité va trop loin. Avez-vous des idées?

2008/03/16

Expo Manger Santé - La visite

Aujourd'hui nous sommes allés faire un tour en ce beau dimanche matin à l'Expo Manger Santé au Palais des Congrès. De nombreuses personnes avaient décidé de faire de même car lorsque nous avons quitté vers 13h00, il y avait foule.

Voici alors en vrac les découvertes que nous avons faites.

Le Ministère de l'Agriculture, Pêcheries et Alimentation a créé le 1er janvier 2008 le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants. Cet organisme gère le site sur le Répertoire des produits biologiques certifiés du Québec. À consulter pour vérifier s'il existe des aliments provenant du Québec qui répondent aux critères des certifications.

Nous avons également acheté un kit de départ pour faire son tofu à la maison de Passion Santé. Nous publierons des futurs messages concernant notre expérience.

Une de nos découvertes dans le style exploration du nouveau monde provient d'un restautant-boutique qui propose des produits qui proviennent de Taiwan, mais il s'agit de produits végétariens qui imitent le jambon, le poisson et le poulet. À la base, nous nous demandons si le fait d'éviter les produits animaux compenseront pour le transport des produits. Mais nous allons sans doute au moins faire un test sur place pour voir si au point gustatif cela peut être intéressant. Le restaurant est Paradis Végétarien Chi-Ming situé au 4381 St-Denis, Montréal. Téléphone 514-845-7174

Une découverte que nous allons essayer sont les viandes certifiés biologiques et la charcuterie de la Boucherie Valens. Il est intéressant de voir un agriculteur qui transforme ses viandes et offrent les produits aux consommateur.

Il y avait également Fruit d'Or qui offrira dans le mois d'avril des canneberges sèchées et édulcorées au jus de pomme. Elles sont donc moins sucrées et nous les avons trouvées très bonnes au goût.

Il y a également Clic qui offre des produits bios ainsi que, sous la marque Canada Garden, des légumineuses qui proviennent du Canada, bien qu'elle ne soient pas certifiées bio.

Dans le domaine des "cochonneries" santé, nous avons vu des produits de quinoa soufflé "Snack Oregano" de Gogo Quinoa.

Un produit que nous déjà adopté est le Miso des Aliments Massawippi. Mais nous avons découvert qu'ils produisaient également de la sauce tamari du nom Miso Damari. Un goût très bon. Dès que notre bouteille de tamari bio qui vient de l'autre bout de la planète sera terminée à la maison, nous allons nous procurer ce produit de qualité fait au Québec.

Il y a également un essai que nous tenterons dans le mois de mai : aller dans un nouveau marché d'alimentation naturelle et biologique d'Équimonde dont l'ouverture est prévue sur le boulevard Rosemont près de Saint-Hubert.

Nous nous sommes également intéressés par les produits de confections bio-éthiques de tissus biologiques de Petit Velours. Nous avons besoin de nouvelles débarbouillettes, des serviettes de tables et d'une nouvelle nappe.

Également, nous verrons si notre horaire nous permet d'aller au mois de septembre à la Foire de l'environnement et de l'habitation saine Projet Écosphère.

Parmi les quelques achats que nous avons faits sur place, il y a eu l'achat d'un moulin de flocons de sucre d'érable biologique Equinox de Décacer. Nous testerons dans les prochaines semaines si nous allons pour autre chose que pour sucrer le café et les desserts. Nous avons également été tentés par un chocolat à boire de Coco camino.

Des plateaux très intéressants du traiteur de cuisine extatique vivante biologique Crudessence nous ont également attirés. Le traiteur est situé tout près de la maison, et nous allons sans doute tester une partie de leur menu. Il y a également des cours de cuisine "vegan" qui nous intéressent.

Finalement, comme nous espérons un jour avoir un bébé, les produits de Mamazone ont également attirés notre attention. Il y avait des couches jetables, mais fabriquées de 50% de produits recyclés, et conçues pour être plus facilement dégradable que les couches conventionnelles. Nous avons également vu les produits de Maman Autrement, spécialisée dans les porte-bébés.

Voici donc nos découvertes de cette année à l'Expo Manger Santé. Sans doute que durant les prochaines semaines, je ferai un retour sur certains des produits en les utilisant.

La publicité - Sources de la recherche

Articles:
Mise à jour le 1 juillet 2008

2008/03/15

Comment mangent les familles de la planète - Prise 2

Mon conjoint a trouvé un article sur le site Web de la BBC concernant les prix des aliments dans le monde. Ces prix qui ont augmenté dramatiquement. On parle de 16-20% d'inflation sur la nourriture en chine depuis 1 an!

Certains commentaires sont intéressant dans les pays en développement. Par exemple, le gars de la chine qui dit "on ne peut plus manger de viande à tous les jours, et on ne peut plus manger de viande seulement, on doit mettre des légumes avec maintenant". Bref, comme quoi y'a pas juste en Amérique du nord que les gens mangent tout croche...

L'éthique des banques

Dans les dépenses fixes, il y a 4 postes qui portent purement sur l'argent, car il s'agit de produits bancaires, soit:
4.6. Emprunts/Financement
4.7. Épargnes/REER/Placements
4.8. Assurances
4.9. Frais bancaires


Chacun de ces postes dans notre budget suppose des décisions de consommations responsables différentes (l'achat du maison, d'une auto, d'un voyage, nos REER, nos assurances, etc...) Cependant, ces produits proviennent habituellement ou presque des mêmes fournisseurs de services, soit les institutions bancaires. En bout de ligne, toutes ces transactions avec l'une d'entre elles impliquent des frais bancaires. Donc comme choisir la bonne institution? Sur quoi se baser pour s'assurer que ces institutions agissent respecteusement avec leur environnement.

Voici un rapport intéressant de Ethical, la firme canadienne leader dans le domaine du fond de placement éthique. Ils ont notés les 5 grandes banques canadiennes selon leurs politiques environnementales.

Ils ont analysé à quels projets "non-environnementaux" ou "environnementaux" les banques
prêtaient de l'argent, et ont noté sur ce point aussi (donc pas juste sur des trucs du genre "on recycle le papier à l'interne). Voici également un résumé du rapport.

2008/03/14

Une banane de bonne nouvelle

Si vous êtes membre d'Équiterre ou sur leur liste de distribution, vous avez sans reçu un courriel qui vous annonce que les bananes équitables sont maintenant disponibles au Québec.
Depuis des années, ce produit équitable comme le café, le thé était disponible en Europe, mais pas ici au Québec.

Vous pouvez les trouver maintenant dans les commerces du Québec en consultant l'outil de recherche sur le site d'Équiterre. Il y a déjà 24 commerces dans la région de Montréal qui offrent des bananes équitables. Par contre, en région, cela semble plus difficile à trouver. Il faudra que vous réalisez quelques démarches auprès de vos épiciers pour obtenir ce produit.

Allez vous acheter des bananes équitables?

Des changements dans la structure

Depuis le début, j'utilise une structure qui est basée sur un budget de consommation d'un ménage.

Le contenu du site provient naturellement de ma propre initiative, mais le contenu provient habituellement de ma réflexion suite à des discussions avec des collègues de travail, des amis et surtout avec mon conjoint.

Je me suis rendue compte ainsi avec ton ces discussions qu'il manque quelques éléments à ma structure.

Voici donc la nouvelle structure de recherche:

1. Généralités
2. Éditorial
3. Le budget dans son ensemble
3.1. Les dépenses des ménages
3.2. Les prises de décisions
3.3. La publicité

4. Les dépenses fixes
4.1. Le logement
4.2. L’électricité et le chauffage
4.3. Câble/Canaux spécialisés/Téléphonie/Internet
4.4. Taxes municipales et scolaires
4.5. Automobile (Achats)
4.6. Emprunts/Financement
4.7. Épargnes/REER/Placements
4.8. Assurances
4.9. Frais bancaires

5. Les dépenses variables mensuelles
5.1. Alimentation – Épicerie
5.2. Alimentation – Restaurant
5.3. Transport – Auto (Entretien et essence)
5.4. Transport en commun
5.5. Loisirs (Musique, cinéma, théâtre)
5.6. Maison (Entretien et ameublement)
5.7. Soins de santé (Médicaments et pharmacie)
5.8. Soins personnels (Coiffure et esthétique)
5.9. Alcool/Vin/Bières

6. Les dépenses variables annuelles
6.1. Loisirs (Sports)
6.2. Soins de santé (Spécialistes)
6.3. Cours de formation
6.4. Vacances
6.5. Vêtements
6.6. Animal domestique
6.7. Garderie/Enfants
6.8. Matériels informatiques
6.9. Cadeaux/Fêtes

7. Les dépenses par nos impôts et nos taxes
7.1. Santé et de services sociaux
7.2. Éducation, loisirs et sport
7.3. Gestion de l'eau
7.4. Gestion des matières résiduelles
7.5. Emploi et Solidarité sociale
7.6. Transport (Routes, infrastructures)

Donc, revoici la structure. Si vous pensez qu’il manque des sujets n’hésitez pas à communiquer avec moi.

Toutes les pages ont déjà été replacées dans les bons sujets et durant les prochains jours je vais travaillé à créer les pages des Sources des recherches.

2008/03/13

La recherche sur l'alimentation

Je poursuis ma recherche sur l'alimentation et nos achats en épicerie.
Actuellement, sans doute en raison de l'Expo Manger Santé qui aura lieu en fin de semaine, il y a plusieurs articles dans les journaux.
Vous pouvez consulter ma page de recherche qui évolue jour après jour.

2008/03/12

Comment mangent les familles de la planète

J'ai reçu dernièrement un courriel qui contenait plusieurs photos de famille à travers le monde montrant le contenu de leur épicerie d'une semaine disposé autour d'eux.

Vous pouvez voir ces photos complètes sur ce blogue. Je vous préviens, la page est un peu lente à télécharger en raison de la grosseur des photos. Vous pouvez également consulter sur le site du photographe Perter Mezel les pages issues d'un reportage dans Geo qui incorpore d'autres photos et surtout un texte d'analyse qui est assez intéressant.

En fait, au delà des prix qui varient énormément entre les pays développés, ceux en émergence et ceux du tiers-monde, ce que je constate c'est que partout sur la planète nous sommes rendus avec une quantité faramineuse de produits industriels dans notre alimentation.

Je comprends ainsi mieux le défi que je dois rencontrer chaque fois que je vais à l'épicerie et que je recherche des produits de qualité, le moins transformés possible. Je me trouve souvent à contre courant de cette pensée mondiale de sur-consommation rapide. Mais cela ne me dérange pas. En fait, je ne suis pas la seule à penser comme cela. Je peux voir les changements qui s'opère dans notre société.

Il y a plus de 33 000 autres citoyens qui participent au programme d'agriculture soutenue par la communauté. Des nouveaux sujets sont maintenant traités de façon régulière dans les médias telles les chroniques de François Cardinal dans La Presse qui a maintenant une section Environnement. Peu à peu, le changement s'installe. Espéront qu'il sera durable.

2008/03/11

Nouveau logo

Depuis dimanche dernier, un logo a été ajouté à mon blogue, gracieuseté de Simon Rodier de Rikochet. J'améliore tranquillement l'aspect esthétique du site, ainsi que le contenu. Si vous avez des sujets à me proposer vous pouvez écrire à mettreauvertsonbudget@gmail.com.

2008/03/10

Expo Manger Santé

Cette semaine (14-15-16 mars 2008) a lieu à Montréal l'Expo Manger Santé.
L'année dernière, j'y suis allé avec mon conjoint.
Il y a 3 thèmes à la base de l'exposition soit l'alimentation, l'écologie/environnement et la santé globale. Cette année la santé des enfants et de la famille est à l’honneur.
L'année dernière nous avons fait des découvertes de nouveaux produits que nous avons pu découvrir avant leurs arrivées dans les épiceries. Nous avons pu parler également à des producteurs et manufacturiers de produits et ainsi leur faire des commentaires sur leurs produits.
Nous y retournons cette année. Je commenterai la semaine prochaine nos découvertes.

2008/03/09

Demain n'attends pas!

Je vous invite à consulter le site Demain n'attends pas. Il s'agit d'un rapport cosigné en autre par Équiterre, Greenpeace, l’Institut Pembina, la Fondation Suzuki et WWF.

Le rapport propose un plan d'action à nos gouvernements sur 4 éléments pour changer le cours des choses en matière de durabilité environnementale:

Le site nous invite tous à participer à faire changer les choses en communiquant auprès de nos chers politiciens.

En fait, ce qui est le plus difficile dans ce type de démarche, c'est de prendre le temps d'écrire justement un message de notre cru à nos politiciens. Ce type de message qui ne consiste pas à une lettre circulaire à beaucoup plus d'impact. Allez composer un petit texte et transmettez-le à nos politiciens pour qu'ils comprennent vraiment ce que nous souhaitons pour l'avenir en durabilité environnemental de ce pays!

Personnellement, voici le petit message que je leur ai écrit:

Bonjour,messieurs

Par la présente, je vous invite à consulter le plan d'action Demain n’attend pas. http://www.tomorrowtodaycanada.ca/fr_index.php

Où vous situez-vous face aux enjeux énoncés dans ce document?Plus précisément, quel est votre plan d’action pour déterminer le coût des dommages causés par les émissions de gaz à effet de serre. C’est un premier pas important en vue de réduire les effets néfastes sur le climat et l’environnement au Canada et un indice de votre volonté de sauvegarder l’environnement.
Merci de me revenir

Une électrice soucieuse de l'environnement

Nicole Olivier
Mon adresse
Mon courriel

Je vous dirai si j'ai reçu des nouvelles de leur part.

2008/03/08

Calculer les impacts de son alimentation

Depuis les dernières années, j'ai passablement modifié mon alimentation d'abord pour améliorer ma santé. Il y a 10 ans, j'ai ainsi commencé à lire les informations nutritionnelles des aliments que j'achetais. De fil en aiguille, j'en suis venu à regarder plus loin dans le processus de production des aliments que je consomme.

Il y a 3 ans, j'ai commencé à recevoir des légumes biologiques d'une ferme membre du réseau d’Agriculture soutenue par la communauté (ASC) et plus précisemment de la Ferme Cadet-Roussel. Je reçois de la ferme des légumes à toutes les semaines en été et à tous les deux semaines en hiver. J'ai commencé également à acheter de la viande de cette ferme ou d'une boucherie biologique tel que Les Fermes Saint-Vincent au Marché Jean-Talon.

Le fait d'avoir des paniers bio nécessite une certaine planification dans nos repas de la semaine, car nous devons consommer les légumes que nous recevons.

Ainsi, nous planifions les repas pour la semaine et nous allons acheter à l'épicerie les aliments qui nous manquent. En fait, nous avons habituellement 5 recettes à prévoir pour les jours de la semaine étant donné que nous cuisinons toujours pour avoir au moins 4 portions pour que nous ayons un lunch pour le lendemain.

Depuis 2 ans, nous planifions au moins une recette de tofu par semaine et il y a habituellement deux repas avec des pâtes dont l'un est végétarien. Ensuite, il y a deux autres repas où nous faisons varier entre du boeuf, du poulet, de l'agneau, du porc, du poisson ou des oeufs.
En modifiant ainsi notre alimentation, nous voulions consommer moins de produits d'origine animale pour réduire notre impact environnemental. Il faut dire que des rapports tel que Cool Farming : Climate Impacts of Agriculture and Mitigation Potential de Greenpeace dresse un portrait peut reluisant des impacts de l'alimentation nord-américaine. Nous ne sommes pas végétariens, mais nous essayons de choisir de la viande qui a moins d'impact pour l'environnement. Par contre, je dois avouer que le coût de la viande biologique est élevé.
Mais comme nous mangeons moins de viande de façon globale, il faudrait que j'analyse les coûts de notre épicerie et que je vous revienne avec une analyse budgétaire pour comparer le tout avec une alimentation plus nord-américaine.

Sur le Net, j'ai trouvé différents sites intéressants pour évaluer les impacts environnementaux de notre alimentation. Il y a un site qui a été monté en fonction du livre "SIX ARGUMENTS FOR A GREENER DIET". Il y a une animation qui illustre la production actuelle de notre nourriture.

En fait, il y a plusieurs outils qui peuvent nous renseigner sur l'impact que notre type d'alimentation a sur l'environnement, dont un tableau pour évaluer notre régime alimentaire.
En fait, l'outil n'est pas très précis, mais donne un indice de l'impact. J'ai entré mon menu et j'ai alors obtenu un résultat de 103 pour ma santé, de -30 pour l'environnement, de -17 pour la santé des animaux pour un résultat global de 56. Il me manquait que 4 points pour avoir un résultat global dans la catégorie "Excellent".

J'ai refait le test en enlevant tout le contenu animal du menu, et j'ai alors un un résultat de 92, et je l'ai refait en indiquant les consommations moyennes que les nord-américains et je suis arrivé au résultat déplorable de -10. Donc, en plus d'avoir une alimentation élevée en matière grasse, ce type d'alimentation qui base principalement les repas sur des protéines animales est dommageable pour l'environnement. Triste constat.

Il y a d'autres outils tel que BILAN CARBONE™ Personnel ou Zerofootprint Toronto. Le premier consiste en un test européen et l'autre est un outil développé par la ville de Toronto. En fait, ces outils sont intéressants non pas pour leur résultat, mais pour les différentes questions qu'ils m'aident à me poser sur ma consommation.

Donc, la première étape est de prendre conscience de ses actes et ensuite d'agir.

2008/03/05

Mettre au vert son budget en alimentation selon ses moyens

Comme je l'ai mentionné dans les billets précédents, l'alimentation représente en moyenne 12% des dépenses d'un ménage de Montréal.

Naturellement, selon le revenu des ménages ce pourcentage varie considérablement. Selon Les habitudes de dépenses au Canada de Statistique Canada , ce poste budgétaire représente 15% des dépenses d'un ménage dans le premier quintile et descend jusqu'à 8% pour le quintile supérieur, même si en soit le ménage aurait la même dimension.
Le premier quintile dépense 3716$ de son maigre revenu de 23 778$ pour s'alimenter, tandis que le deuxième quintile (38 510$) dépense 5 364$, le troisième (57 353$) dépense 6 796$, le quatrième (81 227$) dépense 8 324$ et finalement le quintile supérieur ( 137 815$) dépense 11 031$.

Ces ménages ont pourtant le même nombre de repas à consommer. Il devrait y avoir 3 repas par jour sur 365 jours, donc un grand total de 1095 repas. Certains ont un budget de 3,30$ en moyenne pour s'alimenter. Le défi ici n'est pas écologique, mais vital.

Naturellement, lorsque l'on parle de mettre au vert son budget pour l'alimentation, chacun peut le faire selon ses propres moyens et c'est entres autres ce que j'essaierai de faire dans ma recherche. Une certaine simplicité peut être à la fois écologique et bonne pour le portefeuille.

Mais disons que l'on voit bien que selon les différents budgets, certains doivent soit surconsommer et jeter énormément de choses ou sinon s'offrir des produits de luxe.
Pour les revenus supérieurs, toutes décisions de ne pas mettre au vert le budget alimentaire sont basées selon moi par une négation du problème de l'environnement.

Ainsi après avoir fait ce premier constat concernant le fait que nous n'avons pas tous le même défi à rencontrer, je vais vous expliquer mes propres habitudes de consommation en alimentation dans mon prochain billet. Les choix que j'ai fait et ceux que je compte mettre en pratique pour modifier mon empreinte écologique étant donné que mon alimentation est l'élément qui a le plus d'impact avec 2.1 hectares sur une empreinte de 4,9 hectares.

2008/03/03

Le nombril de l'autoconsommateur

En recevant ce matin La Presse, la Une titrait: Péages : des revenus annuels potentiels de 1,6 milliard Mais surtout ce qui m'a interpellé, c'est qu'en pensez-vous?

Personnellement, j'ai une voiture avec mon conjoint. Je m'en sers peu souvent. Je vais au bureau en transport en commun en hiver ou en vélo en été, et nous pensons dans les prochaines années quand la voiture que nous avons deviendra vétuste de s'abonner à Communauto tout simplement parce qu'elle est stationnée 95% du temps dans notre rue au lieu de rouler.
Donc, pour moi, le paiement d'un droit de circuler sur les routes irait alors de soi.

J'utilise le métro, je paie. J'utilise mon auto, je paie pour l'essence et pour l'entretien. Alors pourquoi ne pas faire payer la route à ceux qui l'utilisent vraiment, à ceux qui décident d'aller vivre en banlieue pour la tranquillité, mais qui circulent seul dans leur auto à travers les rues de mon quartier à tous les jours pour venir travailler.Ils viennent polluer et congestionner la portion de mon territoire, qu'ils paient pour cet usage.

Moi, si je circule en voiture en Estrie ou en Gaspésie, je serai prête à payer mon droit de passage pour entretenir la route. En fait, l'usage des routes devrait être assumé par ceux qui l'utilisent et non par l'ensemble de la société. Je paierai ainsi le juste prix du transport des marchandises.

En fait, il faut se demander à quoi doivent vraiment servir mes impôts, est-ce que c'est pour entretenir les routes? Non, pour moi, les impôts doivent servir à financer des programmes qui peuvent bénéficier à tous comme l'éducation et les services de santé.

Ce n'est pas par les droits d'immatriculation que je peux valider ceux qui utilisent le plus les routes, mais c'est bien par les postes de péage ou sinon sur le nombre de litres d'essence consommé. Soit on taxe l'essence de façon plus importante, soit qu'il y a des postes de péage sur les routes.

En fait, sur ces sites comme Branchez-vous, les premiers qui s'indignent sur les postes de péage, ils ont sans doute acheté un véhicule qui ne sert pas juste à les déplacer du point A au point B, mais de la vie A à la vie B. Ils ont tellement payé cher pour un char chromé qui consomme déjà 10 litres au 100km et plus, ils se sont tellement endettés en achetant le château de carton-pâte en banlieue que de penser de payer un coût de 5$ par jour pour utiliser les routes est impensable pour eux. Pour eux, la seule façon de faire changer leur mode de consommation est de passer par le portefeuille. Peut-être que dans 2 ans, ils prendront le train de banlieue qu'ils auront financé par les fameux postes de péage?

Pourquoi mettre au vert son budget

Pourquoi un matin décide-t-on de créer un site sur « mettre au vert » ou rendre plus écologique son budget?

Parce que je pense qu'il faut agir, mais que pour agir, il faut pouvoir s'informer et être conscient des décisions que nous prenons lors des achats de tous les jours, lorsque nous investissons dans l'acquisition d'une maison ou lorsque nous planifions nos activités de loisir.

Je m'informe en consultant différents sites Internet, en lisant des recherches, et mon but à travers ces recherches est d'avoir des opinions différentes pour faire le tour d'une problématique. Pour que ma décision prenne en compte ma capacité de payer, mais surtout de comprendre les impacts écologiques et sociaux de ma décision. Aucune décision en cette matière n'est blanc ou noir. Il y a toujours une zone grise qui fait que les avantages ou les inconvénients de certains achats me conviennent à moi, tandis que pour d'autres le choix peut être différent.

Alors, il ne suffit pas de donner le résultat de la recherche, il faut expliquer la démarche qui a été réalisée pour atteindre cette décision. Voilà pourquoi, je pense qu'il faut que je diffuse ma recherche et mes sources, les embûches que j'ai rencontrées et également mes succès.

Donc, je vous propose un site où mes sujets de recherche seront divisés en fonction d'un budget domestique.

Je vous invite à commenter mes recherches.

Ainsi, vous m'aiderez à atteindre mon but : mettre au vert mon budget.

2008/03/02

La structure du site

Dans mon billet d'ouverture, je vous préviens que ma grille d'analyse sera basée sur un budget.

Voici donc la structure du site qui se développera au cours de la publication de mes messages:


1. Généralités

2. Éditorial

3. Le budget dans son ensemble

4. Les dépenses fixes

4.1. Le logement

4.2. L’électricité

4.3. Le chauffage

4.4. Câble/Canaux spécialisés

4.5. Téléphonie

4.6. Internet

4.7. Taxes municipales et scolaires

4.8. Automobile (Achats)

4.9. Emprunts

4.10. Frais bancaires

4.11. Garderie

5. Les dépenses variables

5.1. Alimentation – Épicerie

5.2. Alimentation – Restaurant

5.3. Transport – Auto (Entretien et essence)

5.4. Transport en commun

5.5. Loisirs (Musique, cinéma, théâtre)

5.6. Loisirs (Sports)

5.7. Éducation

5.8. Vacances

5.9. Vêtements

5.10. Maison (Entretien et ameublement)

5.11. Soins de santé (Médicaments et pharmacie)

5.12. Soins de santé (Spécialistes)

5.13. Soins personnels (Coiffure et esthétique)

5.14. Tabac-Alcool

5.15. Animal domestique

5.16. Matériels informatiques


Donc, voici la structure que je vous propose, si vous pensez qu’il manque des sujets n’hésitez pas à communiquer avec moi.

Durant les prochaines semaines, je vais créer des pages avec chacun des sujets et je vais compiler des sites externes d’information. Je me donne comme mandat de faire le résumé d’un sujet une fois par mois.

D’ailleurs, je vous propose un sondage pour que vous m’indiquiez le sujet que vous préfériez que s’explore en premier.

2008/03/01

Électricité – L’éclairage naturel et électrique

Jeudi dernier, le 28 février 2008, j’ai assisté à une conférence de Marc Fontoynont de l'ENTPE, un expert mondial en matière de développement de techniques de l'éclairage naturel et de l'éclairage électrique à basse consommation d'énergie. Cette conférence était organisée par la Section Québec du Conseil du bâtiment durable.
Un élément intéressant de sa conférence portait sur une étude comparant les coûts de l’éclairage en fonction de différentes techniques d’éclairage naturel ou électrique. L’évaluation prenait en compte le nombre de lumen que pouvait générer la technique, le coût pour son installation, de son entretien et dans le cadre de l’éclairage électrique du remplacement des lampes et de son alimentation électrique, le tout, analyser sur plusieurs années.
Le palmarès était le suivant (à noter qu’il s’agit de mes notes prises durant la conférence et je n’ai pas trouvé sur le net le résultat de cette recherche) :

  1. Les lanterneaux de toiture à 0,46 €.
  2. Les fenêtres murales à 1,42€.
  3. Les fenêtres de toiture à 2,31€.
  4. Les appareils d’éclairage fluorescents standard à 5,28 €.
  5. Les appareils d’éclairage direct/indirect fluorescent à 6,44€.
  6. Les puits tubulaires à 11,94€.
  7. Les puits de lumières à 16,06 €.
  8. Les appareils d’éclairage LED à 16,80 €.
  9. Les appareils d’éclairage incandescent à 22,72 €.
  10. Les appareils LED alimentés par des panneaux PV à 27,93€.
  11. Les fenêtres de second- jour à 43,62 €.

En fait, on peut se rencontre compte que l’éclairage naturel par les lanterneaux de toiture, les fenêtres murales et les fenêtres de toiture est moins coûteux que les différents types d’éclairage électrique. En fait, pour cela il faut un aménagement adéquat avec des aires de plancher assez étroites pour permettre que l’éclairage naturel puisse pénétrer dans les pièces intérieures. Un bon aménagement devrait ainsi prévoir un éclairage naturel de jour et un éclairage électrique la nuit. Pour faciliter un bon éclairage durant la journée, il faut également prévoir des matériaux réfléchissant la lumière sur les parois intérieures, à l’aide d'une peinture ou de finis clairs.

À Montréal, nous avons un avantage d’avoir durant l’année une moyenne d’ensoleillement de 2200 heures par an. Nos hivers sont ensoleillés et la neige permet de réfléchir la lumière permettant de maximiser l'éclairage naturel.
Mais soyons réaliste, nous avons besoin de l’éclairage électrique pour assurer un niveau d’éclairage approprié pour nos activités les soirs et la nuit. Le fluorescent reste l’appareil d’éclairage le plus performant. L’éclairage par LED a même supplanté l’éclairage incandescent et en raison de la baisse du coût de production de ce produit depuis les dernières années, il deviendra de plus en plus abordable dans les années à venir.
Mais, il y a un autre questionnement que nous devons avoir concernant la consommation de l’éclairage, est-ce que nous éclairons trop? Dans plusieurs pays, les normes modifient les stratégies d'éclairage et imposent un nombre de W/m2. Par exemple, en Californie, il faut avec le dépôt des plans pour les permis de construction confirmer le nombre W/m2 d’éclairage. Mais ici au Québec, il n’y a aucune obligation de valider le nombre de W/m2 qui sera implanté dans un projet. Nous pouvons ainsi laisser certain sur-consommer à volonté. Ces normes seraient à revoir, en validant le nombre de lux nécessaire pour les circulations, pour les postes de travail. Est-il nécessaire d’éclairer une pièce à 500 lux quand l’élément nécessaire pour la page que nous lisons et non pour nos déplacement dans l'ensemble de la pièce?

L’éclairage peut représente entre 5 à 10% de l’électricité d’une maison, tandis qu’elle représente de 30 et 40% de la consommation d’électricité dans le secteur tertiaire. Nous pouvons tous agir collectivement pour réduire cette consommation à la maison et au travail.

Certains me demanderont dans quels buts réduire la consommation? Pour éviter de construire d’autres barrages, et surtout pour fournir de l’électricité plus propre à nos provinces et états voisins pour éviter le fonctionnement des centrales thermiques qui sont très polluantes. Naturellement, il faudra que les normes dont je parle s’applique autant à nous qu'à nos voisins.